La crise financière ne doit pas signifier rigueur et chômage car ce serait réduire le problème à sa plus simple expression. Si les gouvernements étaient restés majoritaires des conseils d'administration des banques, s'il n'y avait pas eu de dérégulations meurtrières, les marchés financiers n'auraient pas pu faire exploser certains pays, comme ils l'ont fait. De surcroit les états ont renationalisé les dettes bancaires sans jamais demander un droit de regard sur l'utilisation de cette mane financière.

Cet état de fait et d'impuissance hypocrite doit cesser ! les grandes entreprises et les banques doivent arrêter d'octroyer des dividendes exhorbitants et utiliser ces produits pour les uns rénover leur outil de production et pour les autres prêter aux petites entreprises. Je n'entends parler que de gain de compétitivité et de frein de compétitivité lié au coût du travail. Il faut arrêter cette course à la paupérisation et tenter de raison garder.

En Europe ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribu à la crise, eux qui ne souhaitent que trouver un emploi pour devenir autonome (ce n'est pas une vie de vivre aux crochets de sa famille)

Je le répète la seule possibilité de rééquilibrer cette injustice est de répartir la richesse autrement. Comment ? En remoralisant l'échelle des revenus entre les employés et leur dirigeant, car si les uns sont comparés aux seuils les moins élevés lesautres sont comparés aux seuils des plus grands !

IL faut renouveler l'outil de production, ne pas distribuer de dividendes en période de crise pour poursuivre l'augmentation des emplois jeunes.

Permettre aux jeunes qui le désirent de se tourner vers les filières les supposées moins attractives par des formations en apprentissage, il y a des tas d'emplois dans le bâtiment qui ne trouvent pas preneur.

Créer des emplois verts en se tournant définitivement vers les énergies renouvelables, il y a sûrement plein de possibilités encore à trouver, donnons nous la main et mettons notre énergie à chercher !