Depuis 2008, l'Europe est étranglée par la crise économique et financière. Les États membres et l'Union Européenne enchaînent les sommets et les négociations mais peinent à trouver les solutions adéquates et nécessaires à la reprise.

Cet effondrement brutal de l'économie fragilise tous les ressortissants de l'Union. Il affecte l'ensemble des salariés travaillant sur le territoire européen. Absence de perspectives, chômage, précarité sont des situations désespérément communes sur le marché du travail.

Dans chaque pays de l'Union, les jeunes sont encore plus durement touchés par le chômage et par la précarité. En France, le taux de chômage des jeunes atteint 22,5 % soit plus de deux fois la moyenne nationale ! Première zone économique mondiale, l'Europe ne peut continuer dans cette voie qui a pour conséquence notamment, d'opposer les salariés des pays membres les uns aux autres.

Indéniablement, l'horizon s'est éclairci en France depuis quelques mois. Mais la victoire de notre camarade François Hollande, qui a fait de la jeunesse sa priorité, doit marquer, plus que la fin d'un cycle, le début d'un vrai changement.

Dans cette perspective, la dimension européenne est primordiale. Pour remplir les objectifs de l'Union européenne, que nous faisons les nôtres, pour permettre aux jeunes de vivre dans de meilleures conditions que les générations qui les ont précédé, il faudra une politique de relance de l'emploi réfléchie à l'échelle de l'Union.